En Casamance, l’agriculture joue un rôle majeur dans l’économie locale. Développer des jardins maraîchers dans les villages ruraux et soutenir les agriculteurs leur permet d’accéder à une activité génératrice de revenus toute l’année.
A la mise en place d’un jardin maraîcher dans un village, le maire, le chef de village, l’agent de développement, les femmes, les hommes, les jeunes sont impliqués dans les choix et les décisions. Le chef de village désigne un responsable de la sécurité du chantier. Les villageois doivent créer un comité de gestion du jardin maraicher. Le maraîchage étant une activité réservée majoritairement aux femmes, c’est souvent une femme qui est nommée présidente.
Avec nos partenaires et en collaboration avec les maires des communes et chefs de village, AlterAfrique se charge de
– Organiser des formations
Le maraîchage ne s’improvise pas. C’est pourquoi nous finançons des formations en maraîchage, allant de la planification des cultures à la vente de la production. Nous encourageons l’utilisation de produits naturels pour lutter contre les maladies et les insectes et la fabrication de compost et en général, les bonnes pratiques respectueuses de l’environnement.
– Placer des clôtures en fil galvanisé afin de protéger les cultures contre les animaux errants
La construction de clôtures solides pour protéger les cultures est très importante. Pas de clôture, pas de récolte. En effet, en Casamance, le bétail est errant. Il détruit les pépinières et ruine les efforts des cultivateurs. Pour la construction des clôtures, nous utilisons du fil galvanisé.
En 2007, celui que nous avons utilisé s’est avéré de mauvaise qualité. Les clôtures des 4 premiers jardins maraîcher n’ont pas résisté au temps. Depuis cette expérience, nous utilisons du fil galvanisé en provenance d’Europe, beaucoup plus cher, mais plus résistant.